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Comment prévenir les infiltrations dans les ouvrages enterrés en béton ?

Les infiltrations d’eau sont l’un des problèmes les plus fréquents et les plus redoutés dans les ouvrages enterrés en béton. Parkings souterrains, sous-sols d’immeubles, stations de relevage, galeries techniques ou cuves enterrées : tous ces ouvrages sont exposés à la pression de l’humidité du sol et de la nappe phréatique. Une infiltration, même minime, peut entraîner des dégâts considérables : corrosion des armatures, fissuration, dégradation des revêtements intérieurs, moisissures, voire affaiblissement de la structure.

Pour s’en prémunir, il est indispensable d’adopter des solutions d’étanchéité adaptées et d’éviter les erreurs de conception ou de mise en œuvre.

Étude du site et préparation du projet

La prévention commence dès la phase de conception. Une étude géotechnique sérieuse doit être réalisée afin d’identifier le niveau de la nappe phréatique, la perméabilité du sol, les pressions hydrostatiques éventuelles, ainsi que les risques de remontées capillaires. Ces données orientent les choix techniques : type de béton, épaisseur des murs, présence ou non de cuvelage, sélection des produits d’étanchéité, etc.

L’exposition du site aux intempéries pendant la phase chantier est également à anticiper. Une fouille qui reste ouverte plusieurs semaines sous la pluie ou sans drainage temporaire adéquat risque de saturer le terrain en eau et de compliquer le travail sur les parties inférieures de l’ouvrage.

Choix et mise en œuvre du béton

Le béton utilisé pour les ouvrages enterrés doit être soigneusement dosé et formulé pour limiter sa porosité. Un béton trop riche en eau, mal vibré ou contenant des impuretés laisse des vides qui favorisent la migration de l’eau. L’ajout d’adjuvants hydrophobes ou de fibres peut contribuer à renforcer l’étanchéité du béton lui-même.

Une vibration correcte permet d’éviter les nids de gravier et les bulles d’air, fréquents dans les coffrages compliqués. La cure, enfin, doit être rigoureuse : un béton qui sèche trop vite peut se fissurer en surface, créant autant de chemins possibles pour les infiltrations futures.

Traitement des joints de construction

Les joints de construction sont les zones les plus sensibles. Ils apparaissent là où le béton est coulé en plusieurs étapes, par exemple entre le radier et les murs, ou entre deux murs coulés à des jours différents. Ce sont des lignes de faiblesse où l’eau peut facilement s’infiltrer si rien n’est prévu pour la bloquer.

C’est dans ce contexte qu’intervient l’usage d’un joint waterstop, un profilé souple (souvent en PVC ou en caoutchouc) intégré dans le béton à la jonction entre deux phases de coulage. Il joue le rôle de barrière physique, empêchant l’eau de traverser le joint. Ces dispositifs existent en plusieurs formes selon la configuration du chantier : centraux, périphériques, ou spécifiques aux reprises de bétonnage. Leur efficacité dépend autant de leur qualité que de leur bonne mise en œuvre.

Étanchéité des points singuliers

Les traversées de gaines, câbles ou tuyaux dans les murs ou les dalles constituent autant de points singuliers à traiter avec soin. Ces zones sont souvent oubliées ou mal étanchées, notamment quand les réservations ont été modifiées sur le chantier. Il existe des solutions industrielles adaptées : collerettes d’étanchéité à souder, manchons gonflables, résines injectables ou gaines préformées.

Il faut également prêter attention aux interfaces entre matériaux différents. Par exemple, le raccord entre une dalle béton et un mur en parpaings, ou entre béton et acier, nécessite une liaison étanche souvent assurée par des mastics techniques, des membranes bitumineuses ou des bandes d’étanchéité à chaud. Ces détails, s’ils sont négligés, deviennent des points d’entrée privilégiés pour l’humidité.

Surveillance et contrôle sur chantier

Enfin, la réussite d’un dispositif d’étanchéité repose sur un contrôle strict pendant le chantier. Le respect des plans, le bon positionnement des joints, la qualité du coulage et la mise en place des protections sont à vérifier en permanence. Une étanchéité négligée ou bâclée peut coûter très cher une fois le bâtiment achevé.